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Niger

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Le Niger, en forme longue la république du Niger, est un pays d'Afrique de l'Ouest, situé entre la Libye au nord-est, le Tchad à l'est, le Nigeria au sud, le Bénin au sud-ouest, le Burkina Faso à l'ouest-sud-ouest, le Mali à l'ouest et l'Algérie au nord-ouest. La capitale est Niamey. Les habitants sont les Nigériens et les Nigériennes[note 1]. La surface du pays est largement recouverte par le Sahara et le Sahel.


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République du Niger


Drapeau

Drapeau du Niger Blason

Armoiries du Niger

Devise Fraternité, Travail, Progrès

Hymne Pour l'honneur de la patrie

Fête nationale 18 décembre

· Événement commémoré 

Proclamation de la République (1958)

Description de l'image Niger (orthographic projection).svg.

Description de l'image Niger carte.gif.

Administration

Forme de l'État Dictature militaire

Président de la République Abdourahamane Tiani

Premier ministre Ali Lamine Zeine

Parlement Conseil consultatif de la refondation

Langue nationale haoussa( zarma)

Langues régionales officielles 

haoussa (47,2 %),

songhaï-zarma (23,4 %),

tamajeq (4,8 %),

fulfulde (5,2 %),

kanouri (4,2 %),

arabe (3,4 %),

gurmancema,

tubu,

buduma,

tassawaq,

tagdal

Capitale Niamey

13° 32′ N, 2° 05′ E


Géographie

Plus grande ville Niamey

Superficie totale 1 267 000 km2

(classé 22e)

Superficie en eau Négligeable

Fuseau horaire UTC +1

Histoire

Entité précédente 

Drapeau de l'Afrique-Occidentale française Afrique-Occidentale française

Indépendance France

Date 3 août 1960

Démographie

Gentilé Nigérien, Nigérienne

Population totale (2024[1]) 26 312 034 hab.

(classé 56e)

Densité 21 hab./km2

Économie

Monnaie Franc CFA (UEMOA) (XOF)

Développement

IDH (2021) en diminution 0,400[2] (faible ; 189e)

IDHI (2021) en stagnation 0,292[2] (152e)

Coefficient de Gini (2018) 37,3 %[3]

Indice d'inégalité de genre (2021) 0,611[2] (153e)

Indice de performance environnementale (2022) en diminution 37,7[4] (110e)

Divers

Code ISO 3166-1 NER, NE

Domaine Internet .ne

Indicatif téléphonique +227

Organisations internationales Drapeau des Nations unies ONU

Drapeau de l'Union africaine UA suspendu 22 août 2023

OCI

OHADA

APO

BAD

CEN-SAD

CBLT

ALG

G5S

CAMES

AES

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À l'époque précoloniale, l'actuel territoire du Niger est occupé par le sultanat du Damagaram, un État esclavagiste vivant de razzias sur ses voisins du sud et de l'approvisionnement en esclaves de la traite orientale. Il est vaincu par la France en 1899 qui s'installe à Zinder en 1900. La partie sud du territoire de l'actuel Niger est progressivement conquise, ce qui aboutit à la création du territoire militaire du Niger d'abord centré autour de Zinder, puis de Niamey, avant enfin d'atteindre sa superficie actuelle. La colonisation achevée, le territoire devient une colonie distincte intégrée à l'Afrique-Occidentale française en 1922 et obtient son indépendance en 1960. Depuis, le pays a connu cinq coups d'État et quatre périodes de régime militaire. Après le coup d'État de 2010, la constitution de la septième République est promulguée le 25 novembre 2010 après un referendum, et le Niger devient une république unitaire, démocratique et multipartite avec un régime semi-présidentiel. En 2023, un nouveau coup d'État se déroule, et le pays est à nouveau sous une dictature militaire, celle du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.


Le pays est multiethnique et constitue une terre de contact entre l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord. Les Haoussas constituent la plus grande ethnie et représentent plus de la moitié de la population. Bien que séculier, l'islam est la religion dominante, et est pratiqué par près de 100 % de la population. La langue nationale est le haoussa.


Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l'or, le fer, le charbon, l'uranium et le pétrole.


Sommaire

Histoire

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Article détaillé : Histoire du Niger.

L'occupation humaine de la région remonte au Néolithique (présence de peintures rupestres dans des grottes du massif de l'Aïr, objets en pierres taillées jonchant le sable) ; bien plus tard des objets datant au moins du VIIIe millénaire av. J.-C. (céramiques du massif de l'Aïr) ont été retrouvés ; un cimetière du IIIe millénaire av. J.-C.[5] a été découvert en 2005 dans le désert du Ténéré. Au VIIe siècle l'Empire songhaï se constitue. La capitale de l'Empire est, à partir du Xe siècle, Gao. La région devient musulmane au début du XIe siècle, lorsque les rois de Koukia se convertissent à l'islam. En 1591, l'Empire est défait par les Saadiens. Entre les XVIIe et XIXe siècles, les Touaregs et les Peuls contrôlent une partie du pays et, bien avant cette date, les Haoussas dominent sa partie sud.


La zone est conquise par les Français en 1890, la frontière franco-anglaise (ligne Say-Barroua), est reportée plus au nord par la Convention franco-britannique de 1898. Trois missions françaises (Fourau-Lamy au Sahara, Voulet-Chanoine puis Joalland-Meynier par l'ouest, Émile Gentil à partir du royaume du Kongo), lancées cette même année, se rejoignent en avril 1900 à Kousséri et y détruisent les forces du chef Rabah, unissant l'ensemble des possessions françaises d'Afrique. Conquête militaire française depuis 1900, le Niger malgré de nombreuses résistances est forcé en colonie le 13 octobre 1922, à l'intérieur de l'Afrique-Occidentale française ; déclarée membre de la Communauté française en décembre 1958, la république est déclarée indépendante depuis le 3 août 1960[6].


La région est frappée par la famine en 1931, provoquant la mort de 20 à 25 % de la population[7].


De 1960 à 1999

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Le Niger est alors gouverné par le président Hamani Diori dans un système de parti civil unique[8].


En 1974, un coup d'État mené par le lieutenant-colonel Seyni Kountché renverse le pouvoir civil. Ce dernier dirige le pays avec un petit groupe de militaires jusqu'à sa mort en 1987. Son chef d'état-major, le colonel Ali Saibou, lui succède, relâche certains prisonniers politiques, libéralise la législation et la politique nigérienne et promulgue en septembre 1989 une nouvelle Constitution[9].


Des élections générales ont lieu le 12 décembre 1989 pour élire un président et une Assemblée nationale. Il s'agit des premières élections depuis 1970. Cependant, dans le cadre d'un État à parti unique avec le Mouvement national pour la société du développement comme seul parti légal, son leader, le président sortant Ali Saibou, est élu sans opposition avec un taux de participation de 95,1 %[10], et le parti remporte les 93 sièges de l'Assemblée[11].


Toutefois, face aux demandes de la société civile en faveur de l'institution d'un régime démocratique et multipartite, le régime finit par les accepter à la fin de l'année 1990. De nouveaux partis et mouvements civiques font leur apparition et une conférence nationale pour la paix civile est organisée en juillet 1991. Elle aboutit à l'abrogation de la Charte nationale, la dissolution de l'Assemblée nationale et du gouvernement. Un gouvernement de transition vers la démocratie voit le jour. Amadou Cheiffou est désigné Premier ministre en octobre 1991[12]. Une rébellion touarègue agite une partie du pays.


En avril 1993, Mahamane Ousmane devient président après une élection considérée comme démocratique[13]. Si l'économie va en se dégradant, certaines réalisations sont à souligner, comme l'organisation réussie d'un référendum constitutionnel, l'adoption d'un code électoral ainsi que celle d'un code rural et enfin la tenue d'une série d'élections libres, dans un climat pacifié et sur tout le territoire. La liberté de la presse permet alors l'éclosion de nombreux journaux indépendants.


Les résultats des élections législatives de 1995 aboutissent à la cohabitation entre le président et son rival, ancien Premier ministre, et in fine à la paralysie gouvernementale. Le colonel Ibrahim Baré Maïnassara met en place le Conseil de salut national en 1996 et prend la tête d'une transition de six mois pour rédiger la constitution pour une Quatrième République. Baré organise l'élection présidentielle en juillet de la même année mais, alors que le processus de vote est en cours, remplace les membres de la Commission électorale et se fait déclarer vainqueur par cette dernière[14]. Les élections législatives truquées de novembre suivant lui donnent une majorité de 57 % des sièges. Ce coup de force éloigne les donateurs étrangers, poussant le président Baré à rechercher l'aide de la Libye pour soutenir l'économie nigérienne. Parallèlement, on assiste à des violations répétées des droits de l'homme.


Cependant, il reste alors un point positif de ces journées de conférence nationale de 1991. L'initiative entamée pour rechercher la paix avec la première rébellion touarègue et touboue permet la signature d'un accord de paix en avril 1995. Les Touaregs revendiquent une plus grande autonomie sur leur territoire, ainsi que des retombées économiques des activités minières qui s'effectuent sur leur territoire. Ils réclament des emplois dans ces mines par exemple. Il s'agit également de revendications sociales et politiques. Les Touaregs dénoncent leur marginalisation et demandent une plus grande autonomie au pouvoir en place. Le gouvernement nigérien répondit par les armes, via l'armée nationale.


De 1999 à 2009

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Article détaillé : Cinquième République (Niger).


Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2019). 

Le 9 avril 1999, Ibrahim Baré Maïnassara est tué dans un coup d'État mené par le commandant Daouda Malam Wanké, qui établit un régime de transition pour un retour à la démocratie. Lors des élections législatives et présidentielle d'octobre et novembre 1999, la coalition du Mouvement national pour la société du développement (MNSD) et de la Convention démocratique et sociale (CDS), menée par Mamadou Tandja, gagne les élections[15],[16].


La nouvelle Constitution du Niger est approuvée en juillet 1999. Elle restaure le régime semi-présidentiel de la Constitution de 1992 où le président est élu au suffrage universel pour cinq ans et nomme le Premier ministre avec lequel il partage le pouvoir exécutif. L'Assemblée nationale, pour suivre l'évolution démographique du pays, voit ses effectifs monter à 171 députés, également élus pour cinq ans selon un scrutin majoritaire.


Le nouveau pouvoir doit affronter une mutinerie militaire en août 2002 dans le Sud-Est du pays. L'état d'urgence est déclaré mais les mutins sont rapidement ramenés dans leurs casernes ou arrêtés par les troupes fidèles au gouvernement[17],[18].



Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger.


Un lieutenant-colonel des Forces armées du Niger.

La législature élue en décembre 2004 accueille sept partis politiques différents. Mamadou Tandja est réélu président en décembre 2004 et choisit de nouveau Hama Amadou comme Premier ministre. Mahamane Ousmane, à la tête de la CDS, est réélu Président de l'Assemblée nationale par ses pairs.


En juin 2007, Seyni Oumarou est nommé Premier ministre après une motion de censure qui renverse le gouvernement Hama Amadou. Mais de 2007 à 2008, une seconde rébellion touarègue a lieu au nord du Niger[19], aggravant les perspectives économiques du pays et refermant à nouveau la page des progrès politiques.


Le 4 août 2009, le président Mamadou Tandja réussit son coup de force lors du référendum constitutionnel décrété illégal par la Cour constitutionnelle et contesté par l'opposition politique. Ce référendum vise à autoriser le remplacement de la constitution nigérienne. Les deux grands changements qu'il engendre sont la non limitation du nombre de mandats présidentiels et le passage d'un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel[20]. Mamadou Tandja bénéficie d'une extension exceptionnelle de son mandat de 3 ans pour « achever les chantiers entrepris ». La tenue du référendum est précédée et suivie de grandes manifestations et contestations.


Depuis 2009

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Articles détaillés : Sixième République (Niger) et Septième République (Niger).

Le coup d'État du 18 février 2010 est organisé dans la capitale Niamey aux abords du palais présidentiel[21]. Les insurgés placent le président en état d'arrestation[22] et un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) est mis en place, sous la présidence de Salou Djibo, chef d'escadron de l'armée nigérienne. Le lundi 1er mars 2010, le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie présente un gouvernement de 20 membres parmi lesquels figurent cinq militaires. Mahamadou Danda est nommé Premier ministre. La Septième République est proclamée par le chef de la transition le 25 novembre 2010.


Après des élections reconnues libres et transparentes par les différents observateurs[23], en mars et avril 2011, Mahamadou Issoufou prête serment le jeudi 7 avril 2011. Il nomme le même jour Brigi Rafini au poste de Premier ministre.


Mahamadou Issoufou est réélu lors de l'élection présidentielle de mars 2016 pour un second mandat à la présidence de la république. Il obtient 92,51 % des suffrages exprimés, l'opposition ayant boycotté l'élection. Son principal opposant, Hama Amadou, doit s'exiler en France[24],[25].


Mais la situation sécuritaire continue à se dégrader dans le Sahel, aux frontières avec le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria[26],[27],[28].


Mohamed Bazoum

Mohamed Bazoum, président du Niger de 2021 à 2023.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle le 27 décembre 2020, Mohamed Bazoum obtient 39,33 % des voix, suivi par l'ancien président Mahamane Ousmane qui recueille 16,99 % des votes[29]. Le second tour se tient le 21 février 2021 et est remporté par Mohamed Bazoum avec 55,75 % des suffrages, selon des résultats provisoires[30].


Début mars 2022, Médecins sans frontières révèle que le Niger fait face à une crise alimentaire de grande ampleur. Une situation en lien direct avec la pandémie de Covid-19 qui a fragilisé les économies locales, le manque de précipitations et l'insécurité croissante dans de nombreuses régions du pays[31].


En avril 2022, le président Mohamed Bazoum annonce avoir négocié la libération de sept terroristes, dont des membres de Boko Haram, dans le but « d'ouvrir le dialogue » avec les organisations jihadistes afin d'obtenir la paix dans son pays[32].


Le 22 juin 2023, l'Assemblée nationale adopte un nouvel hymne pour remplacer La Nigérienne, qui était utilisé depuis l'indépendance et dont les paroles étaient critiquées. Ce nouvel hymne se nomme Pour l'honneur de la patrie[33].


Coup d'État de 2023

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Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2023, un coup d'État, condamné par la communauté internationale, est organisé par des militaires de la garde présidentielle[34]. Le président Mohamed Bazoum est pris en otage[35],[36], destitué[37] et les institutions politiques ainsi que la Constitution sont suspendues[38]. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) prend le pouvoir[39]. Le général Abdourahamane Tiani, le chef de la garde présidentielle depuis 2011, s'autoproclame chef de l'État[40],[38]. Mohamed Bazoum, qui a refusé de démissionner, est retenu captif dans sa résidence avec sa femme et son fils dans des conditions dénoncées par l'ONU, en dépit des tentatives de médiation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l'Algérie, du Togo, du Tchad et des États-Unis[35],[36].


Les dirigeants de la CEDEAO réunis le 30 juillet à Abuja en sommet spécial, ont adressé un ultimatum d'une semaine aux putschistes au Niger pour restaurer l'ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un « recours à la force ». La suspension de « toutes les transactions commerciales et financières » a également été décidée[41]. Le 6 août 2023, au terme de cet ultimatum, l'ordre constitutionnel n'est toujours pas restauré et les putschistes annoncent la fermeture de l'espace aérien nigérien en réponse à la menace d'intervention de la CEDEAO[42]. Certains pays voisins du Niger émettent des inquiétudes quand aux conséquences d'une potentielle intervention. Au Nigeria, les sénateurs appellent le Président du Nigéria et de la CEDEAO Bola Tinubu à « renforcer l'option politique et diplomatique » et le président algérien Abdelmadjid Tebboune déclare qu'une intervention serait une « menace direct » pour son pays et qu'il craint que « tout le Sahel s'embrase »[42].


Le 7 août 2023, les putschistes annoncent avoir nommé Ali Lamine Zeine comme Premier Ministre de Transition[43]. La Constitution et l'Assemblée Nationale restent cependant suspendues.


Le 18 décembre 2023, dans son discours de fin d'année, Abdourahamane Tiani déclare que le CNSP va convoquer bientôt des assises dans lesquelles il « proposera des réformes nécessaires pour le futur avec une feuille de route pour la transition et un programme stratégique d'actions pour la refondation de l'Etat. »[44],[45]. Cependant, aucune date n'est donnée.


En 2025, le Niger, tout comme le Burkina Faso et le Mali, quittent la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.


Le 17 mars 2025, le Niger annonce son retrait de Organisation internationale de la francophonie[46].


Politique

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Système politique

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Article détaillé : Politique au Niger.

La constitution approuvée par référendum en 2010 est calquée sur celle de la France avec un système de gouvernement semi-présidentiel avec élection directe du président (tous les cinq ans). Le chef de l'État est le commandant en chef des forces armées et il dispose de pouvoirs étendus. Il nomme et révoque le gouvernement dirigé par un premier ministre. La durée du mandat est limitée à deux périodes.


Lors de l'élection présidentielle du 21 février 2020, le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, est élu nouveau président avec près de 56 % des voix. L'ancien président Mahamane Ousmane obtient près de 44 % des votes. Il s'agissait de la première passation démocratique du pouvoir dans le pays. Bazoum est considéré comme un adepte de son prédécesseur et représente donc la continuité plutôt qu'un véritable changement de pouvoir. Cependant, l'opposition revendique la victoire[47].


Le pouvoir législatif appartient à l'Assemblée nationale, un parlement monocaméral de 171 députés, également élu au suffrage direct tous les cinq ans. 158 députés sont élus au scrutin proportionnel plurinominal dans huit circonscriptions, dans lesquelles entre 6 et 32 mandats sont attribués. Les circonscriptions correspondent aux sept régions et à la capitale Niamey. Huit sièges sont réservés aux représentants des minorités nationales (un siège par circonscription), cinq sièges à la diaspora nigérienne (un siège par continent).


Lors des dernières élections législatives du 27 décembre 2020, le parti du président, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), remporte 80 sièges, manquant de peu la majorité absolue. Le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (MODEN-FA) de Hama Amadou est arrivé deuxième avec 19 sièges. Au total, 19 partis sont entrés au parlement[48].


Les chefs traditionnels sont soumis au contrôle de l'État. Au niveau local, ils assument entre autres des responsabilités judiciaires[49].


Depuis le 26 juillet 2023 et le coup d'État, la Constitution et l'Assemblée Nationale sont suspendues et le pays est sous dictature militaire et dirigé par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP)[37],[38].


Subdivisions administratives

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Article détaillé : Subdivisions du Niger.

Le Niger est divisé en sept régions plus la communauté urbaine de Niamey : Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri, Zinder. Chaque région porte le nom de sa capitale

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